Ce tableau veut interpeller
le spectateur, éveillant un sursaut d’émotions primitives par ses rouges qui soufflent le chaud et le froid. Mais très vite ce dernier se trouve confronté à un regard et une bouche dont les
lignes à peine esquissées ne masquent en rien l’agressivité. Le spectateur, dont la curiosité est nourrie par des graphiques délicats qui accentuent l’ambivalence entre le figuratif et
l’abstrait, peut alors laisser libre cours à ses sentiments, puiser dans ses souvenirs, nourrir ses interprétations avant, finalement, de s’approprier la Colère.